L’Association Blockchain a exprimé des préoccupations concernant les exigences onéreuses imposées à l’industrie par le récent changement de règle proposé par l’Internal Revenue Service (IRS). Ces inquiétudes sont basées sur le nombre massif de formulaires – plus de 8 milliards – nécessaires pour se conformer à la règle, introduisant un poids administratif significatif estimé à dépasser 254 milliards de dollars. Ce coût dépasse largement le déficit estimé de 10 milliards de dollars que la règle vise à combler d’un point de vue fiscal.
Dans leur déclaration publique, l’Association Blockchain a vivement défendu les droits des courtiers contre les réglementations excessivement contraignantes. Ils ont souligné que la demande de rapports détaillés de la règle est non seulement impratique, mais va également à l’encontre des objectifs de la Loi de Réduction des Formalités Administratives (Paperwork Reduction Act – PRA). La loi elle-même vise à réduire la collecte excessive d’informations par les entités fédérales auprès du public.
Un représentant officiel de l’Association Blockchain a souligné que la loi vise à protéger les personnes des tâches réglementaires inutiles. Ceci est particulièrement pertinent lorsque l’on considère que l’association estime que la quantité de paperasse est bien trop importante pour une conformité raisonnable. Ils font valoir que la règle sur les courtiers proposée par l’IRS ne répond pas à l’exigence de la PRA de limiter au strict nécessaire l’impact sur le public.
La proposition exigeant des données sur les portefeuilles dits « non hébergés », qui pourraient potentiellement faire l’objet d’un nouvel examen, est au centre de la controverse pour avoir potentiellement élargi la portée de la surveillance fiscale à un niveau irréalisable. Avec ces inquiétudes majeures enregistrées, l’industrie cherche à éviter une obligation bureaucratique qui pourrait entraîner des tâches de conformité coûteuses et fastidieuses.